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Sophie Rohonyi : "Ne jamais laisser tomber ce en quoi on croit"

Nom : ROHONYI
Prénom : Sophie

Formation ULB : Droit
Années de formation : 2005-2010.
Fonction actuelle (avril 2023) : Députée fédérale.

  • Quel rêve de « carrière » aviez-vous lorsque vous avez choisi vos études ?

Je voulais être journaliste pour dénoncer les injustices. Commencer par la presse écrite pour ensuite aller vers l'audiovisuelle et y faire des reportages d'investigation à la Elise Lucet. Mon père m'a poussé à faire le droit, vu les difficultés de débouchés en journalisme à l'époque.
 

  • Quel parcours avez-vous réalisé finalement ?

Les études de Droit m'ont ouvert les yeux sur d'autres injustices qui me paraissaient tellement insupportables qu'elles ont suscité en moi une certaine militance qui m'a poussé à faire mon stage de fin d'études à la coopération au développement et ensuite à travailler dans le secteur associatif, au Centre d'Action Laïque où j'ai travaillé pendant près de 4 ans comme juriste, essentiellement sur les questions de justice, de politique carcérale, de santé, d'éthique et d'égalité hommes/femmes. Ce n'est qu'une fois dans le secteur associatif que j'ai voulu passer de l'autre côté de la barrière, en politique, en apportant moi-même les changements que je voulais voir apportés dans la société, plutôt que de les attendre d'autres personnes. Être actrice plutôt que spectatrice. J'ai alors choisi de rejoindre les rangs de DéFI, pour ensuite travailler comme collaboratrice parlementaire au Parlement fédéral pendant 5 ans, assurer la vice-présidence du parti pour la périphérie bruxelloise pendant 3 ans, devenir conseillère communale et de police et députée fédérale depuis 2019. Je suis également présidente du Conseil des femmes francophones de Belgique, ce qui me permet de renouer avec mes premiers engagements: l'associatif.
 

  • Quels sont les conseils que vous donneriez à de jeunes diplômés ?

De ne jamais laisser tomber ce en quoi on croit, par rapport à soi-même, à ses capacités, à ses valeurs et à la société en général.

J'aime mon métier parce que je m'y sens utile. C'est pour moi un fil conducteur qui guidera toute ma carrière.

Comme le disait Martin Luther King, " Un gagnant est un rêveur qui n’abandonne jamais."

Trouver sa place sur le marché de l'emploi reste très difficile quand on est jeune diplômé. L'exigence d'une expérience professionnelle est très forte. Il faut donc valoriser sa personnalité, son expérience personnelle, faire comprendre à l'employeur sa plus-value et son envie d'apprendre encore et toujours.

Mis à jour le 21 juin 2023