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Abd Errahmane Guellab : "[...] important de renforcer sa formation initiale"
Nom : GUELLAB
Prénom : Abd Errahmane
Formation ULB : Certificat Inter-Universitaire en Troubles du Spectre de l’Autisme.
Années de formation : 2019-2021
Fonction actuelle : Demandeur d’emploi, membre du Conseil Consultatif Communal d’Eghezée
- Quel rêve de « carrière » aviez-vous lorsque vous avez choisi vos études?
Lorsque j’ai eu mon baccalauréat « série Sciences » en 1979 à Alger, mon rêve était de poursuivre des études scientifiques et pouvoir travailler dans un laboratoire de recherche. J’ai suivi des études médicales (Docteur en Médecine), puis j’ai travaillé comme médecin généraliste en santé publique jusqu’à ma retraite anticipée en 2015. Durant ma carrière professionnelle, j’ai eu l’opportunité de suivre des études en sciences politiques (Licence en relations internationales) puis un Master II en Organisation Politique et Administrative à l’université d’Alger 3, Facultés des Sciences politiques et de l’information. J’ai eu le plaisir en 2019 de m’inscrire à l’ULB pour une formation spécifique sur les Troubles du Spectre de l’Autisme à la Faculté de Lettres, Traduction et Communication. Je peux dire que c’est une voie royale qui m’a permis de connaitre les nouvelles approches cliniques de prise en charge des personnes en situation de handicap mental et surtout de découvrir les perspectives de recherche en génétique.
- Quel parcours avez-vous réalisé finalement ?
Après mes deux années de formation à l’ULB, j’ai obtenu mon Certificat Universitaire et je me suis intéressé par la suite au domaine du Double Diagnostic, qui comprend l’Etude des personnes en situation de déficience intellectuelle et de problèmes de santé mentale. Il s’agit d’une complémentarité à ma première formation à l’ULB, qui m’a permis de situer la problématique des TSA au sein des politiques de réformes de la santé en Belgique. Ainsi cette deuxième formation à l’Université de Namur, Faculté de Médecine, département de psychologie, est venue comme une cerise sur le gâteau puisqu’elle a fait la lumière sur le domaine de la gestion des risques. Je ne pouvais donc pas m’empêcher de suivre des études sur la Médiation en Pouvoirs publics à l’Université de Mons, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, où j’ai obtenu avec distinction mon troisième Certificat Universitaire.
- Quels sont les conseils que vous donneriez à de jeunes diplômés ?
a°- Le caractère de la relativité des sciences : Si l’invariance des lois physiques pour des observateurs différents traduit une symétrie de l’espace et du temps selon la théorie de Lorentz, on retrouve dans les sciences humaines et sociales une variabilité qui nous pousse à rechercher ce qui pourra améliorer au mieux la qualité de vie d’un individu.
b°- Le choix de poursuivre la formation initiale : L’engouement de l’étudiant pour les sciences se renforce quand le schéma de la représentation mentale de son parcours se construit sur le modèle d’une pyramide. Il est important de renforcer sa formation initiale par la découverte des multiples autres formations connexes.
c°- Connaître la cible des études : En dehors du fait qu’il faut définir les objectifs, puis hiérarchiser les priorités pour enfin diriger les actions vers la cible, il faut vraiment avoir une idée précise sur l’objectif à atteindre. Pour ma part, le dénominateur commun de mes trois formations complémentaires en Belgique est la recherche de la compréhension du comportement de l’individu dans son environnement social (entre la normalité et l’anormalité) afin de pouvoir imaginer des pistes (politiques publiques) pour améliorer sa qualité de vie.