J’ai aussi pris conscience de l’importance de laisser repartir les jeunes avec la sensation que des choses sont possibles, de leur donner du pouvoir et de leur ouvrir des perspectives!

Prénom: Yoan
Nom: Cecco
Formation ULB: Master en Psychologie sociale et interculturelle
Années de formation: 2017-2019
 
  • Comment vous êtes-vous engagé dans ce projet ?
J’ai découvert le projet Migration Au-delà des Préjugés grâce à un cours en master de psychologie sociale et interculturelle. Il s’agissait pour nous de participer à l’évaluation d’éventuels effets des animations. Est-ce qu’elles permettaient de diminuer ou non les préjugés envers la migration? C’était ma première occasion de faire un travail de recherche portant sur un événement en ‘milieu naturel’, les animations. Je n’ai pas eu l’occasion à ce moment-là d’assister à une animation, mais je suis tombé sous le charme du projet ! Nos résultats n’étaient pas significatifs… Mais l’idée d’entrer en dialogue avec les jeunes sur une question qui me touche était, elle, très significative ! Quelques soient les résultats en termes de préjugés, je me disais qu’il y avait quelque chose à tirer de ces expériences.
J’ai donc pu suivre la formation proposée par la géniale équipe du projet, et y rencontrer d’autres volontaires tout aussi animé·es par les questions touchant aux migrations. J’y ai beaucoup appris en termes d’animation, et ai pris beaucoup de plaisir à appréhender les outils pédagogiques proposés par l’équipe pour aborder le contenu. Leur aspect très interactif et ludique m’a beaucoup plu en tant qu’aprenant et cela continue de m’inspirer quand je me demande comment transmettre au mieux des connaissances ou des expériences.
  • Être engagé en tant qu'alumnus, comment ça se passe ?
L’équipe de MADDP nous encadre ensuite pour les animations, nous aidant à préparer chaque animation et à les débriefer par la suite, ce qui permet de s’améliorer au fur et à mesure des expériences : j’ai pu apprendre à mieux me positionner face à des groupes qui peuvent parfois avoir la tête ailleurs, ne pas oser prendre la parole ou être un peu réticents à ce qui se dit. Les animations se font en binôme, c’est l’occasion de rencontrer des personnes de tous horizons avec lesquelles partager ce beau moment de transmission et d’échange avec les jeunes ! Une fois qu’on a quitté l’université, c’est un chouette contexte à mes yeux pour garder un lien avec les milieux scolaires et rencontrer des collègues ayant d’autres parcours.
  • Quel enrichissement personnel avez-vous retiré de cette expérience
Aller à la rencontre des jeunes en leur donnant la parole m’a permis de me rappeler de leur envie de discuter de sujets qui les intéressent plutôt que de recevoir passivement des contenus de cours. Participer à ce projet a été pour moi une manière de participer à construire une école un peu différente de celle avec laquelle j’ai grandi. J’ai aussi pris conscience de l’importance de laisser repartir les jeunes avec la sensation que des choses sont possibles, de leur donner du pouvoir et de leur ouvrir des perspectives… J’ai été impressionné à plusieurs reprises par des jeunes qui avaient des choses à m’apprendre et qui étaient motivé·es à l’idée de faire bouger les choses, même quand iels ne savaient pas exactement comment s’y prendre !
  • Quels sont les conseils que vous donneriez à des alumni souhaitant s'engager ?
Les manières de s’investir dans le projet sont multiples, l’équipe n’est jamais à court d’idées : petite représentation théâtrale, documentaires en ligne, entraide entre volontaires… Les moments conviviaux sont très nombreux, alors je conseille d’y participer autant que faire se peut. Ce fut gai à chaque fois de participer à quelque chose de plus grand que soi où les valeurs partagées nous tiennent également à coeur! MADDP, un hymne au bon moment partagé ;)
Mis à jour le 22 octobre 2020