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Natalie Massart: "La passion permet de déplacer des montagnes, alors aimer ce que l’on fait, croire en soi, suivre son instinct et foncer sont essentiels."
Prénom : Natalie
Formation ULB : - Licenciée en journalisme et communication. Agrégée de l’enseignement supérieur en journalisme et communication
Années de formation :
Fonction actuelle (août 2019): Journaliste multimédia - RTBF
- Quel rêve de « carrière » aviez-vous lorsque vous avez choisi vos études?
Au sortir du secondaire, plusieurs passions m’animaient : Le cinéma, la photo, la littérature, la philosophie, les voyages, les langues étrangères …
Pas évident de trouver des études pour concilier le tout, et surtout pour quel métier ?
J’ai d’abord pensé intégrer une école de cinéma, mais la formation me semblait au final un peu réductrice pour envisager l’avenir sereinement. La découverte du cursus en journalisme et communication à l’ULB, la variété des cours proposés répondaient à mes attentes et se rapprochaient le plus de mes centres d’intérêts ( cours d’histoire et sociologie des médias, de politique internationale, d’anthropologie, de philosophie, d’écriture, de pub, d’histoire du cinéma etc… ).
Le rêve de carrière encore un peu flou les premières années d’études s’est éclairci en licence : travailler dans la communication mais dans une dimension internationale.
- Quel parcours avez-vous réalisé finalement ?
Après des débuts balbutiants en Belgique (quelques stages non rémunérés par-ci par-là : RTBF, RTL, Canal+… ), j’ai passé plusieurs entretiens dans des organismes internationaux comme l’ONU. J’ai finalement décroché un poste de journaliste à Londres, au service mondial radiophonique de la BBC. J’y ai travaillé cinq ans, d’abord au mythique service français de BBC Europe, puis pour BBC Afrique où nous émettions en ondes courtes et en FM. Je réalisais, éditais et présentais les journaux d'information et des magazines.
En 1996, une opportunité de travailler en télévision s’est présentée à moi et je l’ai saisie : je suis devenue présentatrice de journaux et magazines d'information économique et financière chez Bloomberg TV qui émettait également depuis Londres. Mais après six ans dans la capitale anglaise, je rêvais de nouveaux horizons. J’ai passé et réussi le concours national pour intégrer l’ONU à New York et ai postulé dans différents services de médias internationaux, en Espagne, au Maroc, en Allemagne et en Belgique. La RTBF a été la plus prompte à réagir.
Je suis donc revenue à Bruxelles en 1997 pour intégrer en tant que reporter le service international du JT. Pendant des années, j’ai parcouru le monde au plus près des événements. Tournages, analyses, rencontres, directs…de Belfast à Pristina, de Nicosie à Bissau, de Gaza à Hanoï, je suis partie comprendre pour informer. Après cette période très intense, J’ai ensuite intégré le service des magazines culturels de la RTBF. J’ai pu y réaliser un documentaire sur James Ensor pour une série consacrée au plat pays. Pour le magazine littéraire « Millefeuilles », j’allais à la rencontre d’écrivains et de scénaristes belges et étrangers. Puis de scientifiques pour le magazine « Planète Nature » alors diffusé en prime time sur la Une. Retour à l’info et aux montées d’adrénaline ensuite. Sur des sujets de société cette fois. Pendant plusieurs années, j’ai apporté ma contribution de journaliste de terrain au « 15 minutes » sur la 2.
Enfin, depuis deux ans, face aux mutations du secteur et remises en question professionnelles, grâce à différentes formations, ateliers et rencontres, j’exerce mon métier différemment. Je suis devenue journaliste numérique. Je produis de l’info publiée sur les réseaux sociaux et les différents supports numériques de la RTBF.
- Quels sont les conseils que vous donneriez à de jeunes diplômés ?
La passion permet de déplacer des montagnes, alors aimer ce que l’on fait, croire en soi, suivre son instinct et foncer sont essentiels. Plus spécifiquement pour devenir journaliste, il faut se montrer curieux de tout, rester humble mais oser, savoir écouter, entendre et questionner, garder sa capacité d’étonnement, faire preuve de tolérance tout en gardant sa liberté de jugement et son esprit critique, avoir toujours soif d’apprendre, ne jamais cesser de se cultiver, aimer partager, comprendre et raconter.
Pouvoir se fondre et évoluer les sens en éveil dans n’importe quel milieu permet de vivre des expériences inoubliables. La maîtrise de langues étrangères y aide aussi évidemment.
Aux jeunes diplômés je conseillerais aussi de multiplier leurs compétences professionnelles et humaines. Pouvoir se remettre en question et vouloir sortir de ses zones de confort permet de modifier sa route et de se réinventer.