Dans la même rubrique
- Notre engagement
- Portraits
-
Instantanés
- Ecole polytechnique de Bruxelles
- Ecole de Santé publique
- Faculté d'Architecture La Cambre Horta
- Faculté de Droit et de Criminologie
- Faculté de Lettres, Traduction et Communication
- Faculté de Médecine
- Faculté de Pharmacie
- Faculté de Philosophie et Sciences sociales
- Faculté des Sciences
- Faculté des Sciences de la Motricité
- Faculté des Sciences psychologiques et de l'éducation
- Solvay Brussels School of Economics and Management
- Institut d'études européennes
- Encapsulés
- 50 parcours d'Alumni pour construire l'Europe
-
Partager cette page
Nicolas Robin: Appuyez-vous sur des réseaux de compétences pour vous réinventer!
Nom : Robin
Formation ULB : Diplômé du programme Économie européenne de l'Institut des Etudes Européennes
Années de formation : 1989-1990
Fonction actuelle : Director Fluoropolymers product group chez PlasticsEurope
- Quel rêve de « carrière » aviez-vous lorsque vous avez choisi vos études?
Comme M. Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, je suis devenu lobbyste sans le savoir. J’étais impliqué dans la vie politique sur la base d’un engagement pro-européen dès l’adolescent. La présidence Delors et sa proposition de marché unique a mis la bulle européenne en ébullition. J’ai voulu faire partie de cette discussion. Aussi, j’ai fait ma « Bienvenue chez les Ch'tis » road movie. Je suis parti de Marseille pour rejoindre l’Institut d’Etudes Européennes. C’est plus par passion que dans l’optique d’une carrière que je suis venu à l’ULB.
Diplômé en développement économique, je voulais mettre en relation mon engagement européen et ma formation. Je n’avais pas de plan de carrière précis. Je fais partie de la première génération qui savait qu’elle ne pourrait faire toute sa carrière chez le même employeur comme ces parents ; que je devrais me réinventer plusieurs fois dans sa vie professionnelle.
- Quel parcours avez-vous réalisé finalement ?
Après mon diplôme de l’IEE, j’ai accumulé de l’expérience en affaires européennes à travers des missions pour la Commission, des entreprises françaises et comme assistant d’un député européen. J’ai opéré une rupture en tant d’enseignant-chercheur pendant un an dans une université américain. J’ai continué à chercher mon chemin professionnel en travaillant pour une collectivité locale et une association professionnelle. Finalement je me suis fixé dans le conseil en affaires publiques sur des sujets qui me passionnent depuis 25 ans : l’environnement, l’énergie et la réputation d’entreprises. Trouver ce qui vous passionne peut prendre du temps.
- Quels sont les conseils que vous donneriez à de jeunes diplômés ?
Avec la crise du Covid, de la politique et environnementale, je sais que votre génération semble ne plus avoir d’illusions. Mais réfléchissez à ce qui vous passionne. Dans un entretien de recrutement, dès les cinq premières minutes, vous sentez si la personne vient pour prendre un job ou si elle a vraiment envie de vous rejoindre. Soyez curieux. A 55 ans, j’ai toujours envie d’expérimenter et d’apprendre de nouvelles façons de faire. Ne vous installez pas dans une routine. Sortez de votre zone de confort. N’ayez pas peur de vous remettre en cause. Il est aussi possible d’apprendre de ces échecs et de rebondir. Enfin le dernier conseil n’hésitez pas à demander de l’aide. Demander de l’aide ce n’est pas faire preuve de faiblesse.
Une minorité d’entre vous auront une carrière linéaire dans une grande entreprise. Alors n’aie pas peur de vous réinventer en vous appuyant sur des réseaux de compétence pour le faire.